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Le CReSP à l'Acfas 2023 !

Affiche du 90e Congrès de l'Acfas

Le 90e Congrès de l’Acfas aura lieu du 8 au 12 mai 2023, à l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal.

Les inscriptions sont ouvertes| Vous trouverez dans cette page les tarifs et les dates d'inscription du 90Congrès. Le programme préliminaire est déjà disponible.

Période pour s'inscrire en ligne : 10 janvier 2023 au 31 mars 2023 (tarif préférentiel).

Nous vous invitons à en apprendre davantage sur les colloques organisés par nos chercheurs et chercheuses! Plusieurs appels à communication sont ouverts jusqu'au début février. 
Cliquez sur chaque titre pour connaître les responsables, les dates, lire les descriptions et accéder aux appels (cas échéant).

Les membres de notre communauté étudiante qui présentent à ce congrès pourront faire une demande d'aide à la diffusion. Pour plus d'information.

Colloques avec appel à communications

Répondre aux impacts des changements climatiques à l'aide de l'approche Une seule santé

8 mai 2023 | Page du colloque 

Appel à communications | Soumettez votre proposition!

Date limite : 16 février 2023.

Responsables : Cécile Aenishaenslin; Jean-Philippe Rocheleau; Patrick Leighton; Anne-Sophie Jean-Charles; Julie Lévesque.

Les impacts des changements climatiques sur la santé sont multiples. S’ils sont parfois directement liés aux phénomènes météorologiques comme les sécheresses et les vagues de chaleur, les changements du climat affectent aussi indirectement la santé humaine en perturbant les écosystèmes, la santé animale et l’agriculture. Ces impacts sont exacerbés par d’autres activités anthropiques telles que l'exploitation non-judicieuse des ressources et la transformation des habitats naturels. Les effets de ces perturbations sont déjà observés dans divers contextes et tendent à s’intensifier. L’émergence des maladies vectorielles et la remontée de l’insécurité alimentaire mondiale sont des exemples probants de ces liens indirects entre santé et climat.

Comment répondre à ces impacts en reconnaissant l’interdépendance des santés humaine, animale et des écosystèmes?  Qu’apporte l’approche « Une seule santé », définie comme une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes, dans la recherche de solutions durables à ces problématiques complexes? Comme la mettre en œuvre aux échelles locale, nationale et internationale et dans des contextes urbains et ruraux?

Ce colloque vise à réfléchir aux opportunités et aux défis de la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) pour répondre aux impacts des changements climatiques sur la santé.

Les enjeux contemporains en santé publique environnementale : défis et perspectives pour la recherche et l’intervention

9 mai 2023 | Page du colloque

Appel à communications | Soumettez votre proposition!

Date limite : 20 février 2023.

Responsables : Nolwenn Noisel; Isabelle Goupil-Sormany; Maximilien Debia; Jean-Paul Gonzalez.

La santé environnementale est un des piliers de la santé publique. Elle s’intéresse aux liens entre l’environnement et la santé de la population. Traditionnellement axée sur la pollution de l’air, des sols, de l’eau et des aliments (hygiène des milieux), ce domaine d’intervention et de recherche a connu de grandes avancées depuis 20 ans. Elle intègre la complexité, se veut plus globale et multidisciplinaire dans ces objets : changements climatiques, aménagement du territoire, exposomique, une seule santé, inégalités socio-environnementales, etc. Elle bénéficie également de meilleures méthodes d’analyse impliquant des technologies de pointes.

Une meilleure compréhension des enjeux, du lien entre la santé environnementale et les autres disciplines, et des méthodes et outils disponibles apparaît fondamental pour décrire, comprendre et agir face aux défis environnementaux contemporains, mais aussi tirer parti des aspects positifs de l’environnement. Au travers des études de cas et des projets de recherche récents, ce colloque apporte un nouveau regard sur la façon d’aborder les problématiques de santé environnementale, à la lumière des connaissances les plus récentes, tant d’un point de vue recherche que d’un point de vue pratique. 

Quatre thématiques seront abordées pendant le colloque :

Thème 1. La santé environnementale d'hier et de maintenant

Thème 2. Les grandes problématiques actuelles de santé environnementale

Thème 3. Les principaux défis en santé environnementale

Thème 4. Les perspectives et initiatives structurantes en santé environnementale

Les conférences seront suivies d’une table ronde afin de discuter des enjeux actuels de santé environnementale, tant au niveau de la pratique que de la recherche.

Le colloque sera aussi une occasion de présenter la nouvelle version du livre «Environnement et santé publique - Fondements et pratiques» suite à la mise à jour réalisée en 2023. 

Transformer la ville pour la santé urbaine: par qui, pour quoi, pour qui?

9 mai 2023 | Page du colloque.

Appel à communications | Soumettez votre proposition! Votre proposition doit être soumise par courriel à l’adresse : [email protected]

Date limite : 13 février 2023.

Responsables : Yan Kestens; Gregory Moullec; Martine Shareck.

L’aménagement des villes peut jouer un rôle majeur sur la santé et l’équité. Les transformations sur le cadre bâti urbain, comme l’installation de pistes cyclables, la modification de voies en rues piétonnes, les investissements en transport collectif et le verdissement ont le potentiel d’atténuer les impacts des changements climatiques, d’améliorer la santé et la qualité de vie des résidents, et soutenir la résilience communautaire.

Historiquement, les investissements urbains ont principalement eu lieu dans les quartiers aisés, laissant les quartiers moins nantis avec un double désavantage. À Montréal par exemple, la différence d’espérance de vie de 9 ans observée entre les quartiers est en partie associée à des différences dans les environnements urbains: espaces verts, infrastructures de transport actif, offre commerciale ou îlots de chaleur, les ressources porteuses de santé ne sont pas distribuées de manière équitable.

Mais dans un contexte de ville en constante évolution, les politiques et investissements qui ciblent en partie l’équité pourraient changer la donne. Alors que les villes transforment l’espace urbain, le potentiel d'amélioration des contextes de vie est au cœur des réflexions, et les impacts positifs en termes de capital social, de qualité de vie, et de santé représentent une promesse importante. Mais les effets inattendus comme la gentrification sont aussi observés, et l’observation de ces transformations et la
compréhension de leurs impacts reste très partielle. En d’autres termes, de nombreuses questions demeurent.

Ce colloque propose de se pencher sur ces transformations de la ville, en explorant comment la question d’équité est posée dans le développement de politiques publiques visant les environnements et l’équité, quels changements sont observés sur le territoire, et si ces transformations contribuent réellement à l’équité dans les environnements urbains.

Jeunes trans et non binaires: Perspective intersectionnelle sur les enjeux, défis et stratégies

12 mai 2023 | Page du colloque 

Appel à communications | Soumettez votre proposition! Votre proposition doit être envoyée par courriel dans un seul document (format Word) à l’adresse : [email protected]

Date limite : 13 février 2023 (nouvelle date).

Responsables : Annie Pullen Sansfaçon; Robert-Paul Juster; Mathé-Manuel Daigneault; Charles-Antoine Thibeault; Sei Laroche-Tanguay; Claude Amiot.

Depuis une dizaine d’années, les jeunes trans et non-binaires (TNB) sont de plus en plus visibles au Québec, tant dans les médias, les politiques d’organismes qui les desservent que la société civile. En 2016, le code civil et la Charte des droits et libertés de la personne ont été modifiés, notamment pour permettre aux mineurs trans d’obtenir un changement de la mention de sexe sur l’acte de naissance et protéger explicitement l’identité de genre contre les discriminations. En 2017, c’était au tour du Gouvernement fédéral de légiférer en ajoutant des dispositions tant au Code criminel qu’à la Charte canadienne des droits de la personne afin de mieux protéger l’identité et l’expression de genre. Depuis juin 2022, il est maintenant possible de demander la mention X sur les documents officiels. Ainsi, les jeunes trans sont non seulement plus visibles, mais aussi mieux protégé·e·s légalement. Cela dit, les situations d’exclusion, de violence et de non-reconnaissance perdurent, et les jeunes TNB continuent à vivre des situations d’adversité qui compromettent leur bien-être et leur inclusion.

C’est d’autant plus vrai pour les jeunes TNB qui se retrouvent à l’intersection de différents groupes historiquement marginalisés, qu’il soit question de jeunes migrant·e·s, racisé·e·s, autochtones, neurodivergent·e·s, en situation de handicap, etc. En effet, les situations d’oppression ne feraient pas que s’additionner, mais s’accumuleraient de manière exponentielle.

Comment les nouvelles connaissances dont nous disposons s’adaptent-elles aux jeunes TNB vivant à l’intersection de multiples dimensions sociales?  Comment assurer que la recherche répond réellement aux besoins des jeunes trans et non binaires et leurs communautés, particulièrement celles qui se retrouvent aux croisements de différentes identités sociales?  Quelles interventions s’avèrent les meilleures pour soutenir les jeunes TNB et faciliter le développement de leur résilience?

Quand leurs voix nous élèvent : réflexions et expériences sur le rôle de la mobilisation des connaissances en recherche sur la santé et le mieux-être chez les jeunes

9 mai 2023 | Page du colloque

Appel à communications | Soumettez votre proposition! Les conférencières et conférenciers intéressés par cet appel de communications sont invités à transmettre leurs propositions à :  [email protected]

Date limite : 13 février 2023 (nouvelle date).

Responsables : Nancy Beauregard; Katherine Frohlich.

Au Québec, être jeune aujourd’hui implique de s’adapter à un monde en mouvance. Quel que soit leur stade de vie - de l’enfance au stade adulte - les jeunes composent invariablement et à différents degrés avec des changements structurants de leurs milieux de vie (ex. école, travail, famille, communautés d’appartenance). Ces changements d’ordre démographique (ex. migrations), économique (ex. mondialisation), environnemental (ex. changements climatiques) ou encore technologique (ex., réseaux sociaux) comportent des risques pour la jeunesse (ex., décrochage scolaire, précarité d’emploi, problèmes de santé et de mieux-être, exclusion sociale). Toutefois, il en émane aussi des opportunités d’innovation à saisir par les jeunes. Bien que certains groupes de jeunes aux parcours atypiques aient des expériences et des savoirs uniques qui peuvent contribuer à l’amélioration de leurs milieux de vie, ils sont généralement exclus de la prise de décisions influençant la co-construction de ces milieux ainsi que les ressources qui leurs sont dédiées (ex. services).

La mobilisation des connaissances (MdC) s’intéresse à la production et au partage de savoirs générés entre le milieu académique et non-académique (ex. organisations, institutions, individus) afin de mieux réfléchir les besoins exprimés face aux enjeux de notre société, et de créer des changements et impacts potentiellement bénéfiques (CRSH, 2022; FRQSC, 2022). En contexte de recherche partenariale, la MdC représente une avenue avantageuse permettant de réfléchir à la place accordée à la voix des jeunes au sein de ces savoirs et des transformations qui en résultent. 

S’ancrant des expériences partagées par une diversité d’acteurs interpellés par les enjeux de santé et de mieux-être chez les jeunes, le présent colloque vise à : 

  1. Faire rayonner des pratiques de MdC en contexte jeunesse ; 
  2. Dégager des pistes de réflexion afin d’orienter les actions futures ; 
  3. Favoriser le maillage entre différentes communautés d’utilisateurs de connaissances autour des principaux thèmes du colloque. 

Promouvoir l’équité dans les institutions d’enseignement : quelles pratiques mettre en place et sous quelles conditions?

8 mai 2023 | Page du colloque

Appel à communications | Soumettez votre proposition! Les personnes intéressées à soumettre une proposition sont invitées à nous faire parvenir les informations suivantes par courriel à [email protected] dans un seul document (format Word).

Date limite : 16 février 2023.

Responsables : Isabelle Archambault; Annie Pullen Sansfaçon, Diahara Traoré.

Les dernières années ont été témoin d’une prolifération de politiques institutionnelles dans divers milieux, dont les milieux d’éducation, visant à renforcer l’équité, la diversité et inclusion (EDI). Ces politiques ciblent notamment l’amélioration de la participation des personnes sous-représentées ou marginalisées dans ces milieux, en considérant leurs diverses réalités et en éliminant les obstacles et préjudices d’ordre systémique favorisant leur épanouissement (Gouv. du Canada, 2021). Or, ces politiques sont complexes, et parfois même contestées de par l’incompréhension de certains décideurs ou intervenants des principes d’équité et des moyens à prendre pour favoriser une plus grande inclusion des personnes concernées par l’EDI (Tamtik & Guenter, 2019). De plus, l’adhésion stricte à une politique EDI ne permet pas nécessairement de confronter les structures à la source des inégalités (Scott, 2020). 

Si les stratégies EDI peuvent faciliter l’inclusion de personnes issues des groupes concernés dans les milieux d’enseignement, sans un changement sur le plan structurel, sans la mise en place de nouvelles pratiques institutionnelles et sans l’établissement des meilleures conditions pour soutenir ces pratiques, les inégalités sociales ne peuvent que se perpétuer; ces inégalités se nourrissant des structures qui ont contribué à la construction et au maintien des conditions ayant mené à l’exclusion des personnes. En effet, l’oppression, la discrimination et l’exclusion sont à la fois des processus et les résultats de ces processus qui se développent à travers les inégalités et les divisions sociales (Thompson, 2001). Un changement sur le plan des inégalités sociales dans les milieux d’éducation passe donc nécessairement par un changement de pratiques permettant la confrontation de ces processus et par la reprise de pouvoir par les groupes concernés (Pullen Sansfacon, 2013; Van Wormer, 2010), afin de favoriser l’inclusion et le plein épanouissement des personnes.

Enjeux et pratiques auprès des personnes LGBTQI+ migrantes et racisées

11 mai 2023Page du colloque 

Appel à communications | Soumettez votre proposition! Votre proposition doit être envoyée par courriel au comité organisateur ([email protected]).

Date limite : 17 février 2023.

Responsables : Ahmed Hamila;  Edward Ou Jin Lee; Marianne Chbat; Olivier Ferlatte.

Les réalités des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queer et intersexuées (LGBTQI+) migrantes et racisées sont complexes, du fait notamment des violences qu’elles ont pu subir tout au long de leur parcours migratoire. Souvent elles ont été contraintes de quitter leur pays d’origine en raison de violences hétéronormatives et cisnormatives ou encore en raison de violences politiques, de la dictature, de la guerre ou de désastres environnementaux (Lee, 2019 ; Lee et coll., 2020). Dans leur pays d’accueil, elles doivent faire face à de nouveaux défis, liés à la régularisation de leur statut migratoire (demandeur·euses d’asile, personnes sans statut, etc.) ou encore liés à la recherche d’un emploi et d’un hébergement (Lee et Brotman, 2011).

Face à ces défis majeurs, les personnes LGBTQI+ migrantes et racisées peuvent vivre plusieurs ruptures, ce qui fragilise notamment leur accès aux soins et aux services sociaux (Tourki et coll., 2017). Ainsi, l’accès aux soins et aux services sociaux des personnes LGBTQI+ migrantes et racisées est plus difficile du fait d’une multitude de barrières structurelles liées à leur statut migratoire (xénophobie), à leur identité ethnoraciale (racisme), à leur orientation sexuelle (homophobie) et/ou à leur identité de genre (transphobie) (El-Hage et Lee, 2015). Malgré ces défis, plusieurs personnes LGBTQI+ migrantes et racisées mettent en place différentes stratégies de survie qui se manifestent notamment par la (re)construction de leur propre famille choisie (Beaudry, 2018 ; Chbat et coll., 2022) ou encore, par leur contribution aux mobilisations communautaires et la défense des droits des communautés queer et trans, migrantes et racisées (Chéhaitly, Rahman et Chbat, 2020 Tourki et coll. 2017).

Ce colloque s’intéressera aux enjeux et pratiques auprès des personnes LGBTQI+ migrantes et racisées, mettant de l’avant leurs parcours multiples. Ainsi, il s’agit d’offrir un espace d'échanges entre chercheur∙es, étudiant∙es, et intervenant∙es des milieux communautaires pour débattre des enjeux liés aux intersections des sexualités et des migrations. Ce colloque vise également à favoriser des réflexions critiques sur l’apport et les défis à entreprendre de la recherche communautaire, participative et engagée auprès des communautés LGBTQI+ migrantes et racisées sans instrumentaliser les savoirs et les expériences de ces dernières. Alors que les recherches qui mettent en lumière l'imbrication de ces différents rapports sociaux demeurent encore restreintes et analysées en silos fermés, cet événement favorisera la création de liens et de partage entre divers acteurs des milieux académiques et communautaires et permettra de mieux comprendre les réalités complexes et souvent impensées d'individus qui vivent des formes de marginalisations multiples et qui demeurent absents des représentations médiatiques et des travaux scientifiques.

Colloques sans appel à communications

Qualité de vie, santé et mieux-être au travail : Identifier et prévenir les risques psychosociaux au travail dans le secteur de la santé

12 mai 2023Page du colloque 

Responsables : Alain Marchand; Monique Combes-Joret; Noura Zaghmouri; Sophie De Serres.

La recherche en santé au travail a établi un lien important entre les risques psychosociaux au travail (RPST) et la détérioration de la qualité de vie, de la santé et du mieux-être au travail (QSMET). Des symptômes de détresse psychologique, de dépression et d’épuisement professionnel ont été associés à des conditions de l’organisation des personnes marquées par une faible latitude décisionnelle, des demandes psychologiques importantes (charges de travail, rythme de travail, demandes conflictuelles) un faible soutien social des collègues et de la supervision ainsi qu’un faible niveau de récompense.  D’autres études ont lié la justice organisationnelle, la violence au travail ou encore certaines pratiques de gestion des ressources humaines. Cette notion de RPST est toutefois très large et peut englober tout ce qui n’est pas un risque de nature chimique, biologique, physique, mécanique ou ergonomique.  Par conséquent, la prévention des RPST s’avère une tâche difficile pour les milieux de travail compte tenu du foisonnement possible de RPST et du peu d’outils disponibles pour les identifier et les mesurer.  De plus, contrairement aux autres risques à la santé et à la sécurité, il n’existe pas de seuils ou valeurs limites permettant d’établir clairement le niveau représentant un risque probable pour la santé.

Ce colloque vise à discuter des enjeux liés à la prévention des RPST dans le contexte plus spécifique des professions du secteur de la santé et des collaborations de recherche pouvant s’établir entre le Québec et la France, afin d’aider le milieu de la santé à mieux identifier les RPST, établir les priorités, et intervenir efficacement.

Santé et sécurité au travail: Quels enjeux pour la recherche ?

9 et/ou 10 mai 2023Page du colloque 

Responsables : Alain Marchand; Sophie De Serres.

Le monde du travail a fait l’objet de nombreuses transformations depuis les 30 dernières années. Les économies se sont mondialisées et les nouvelles technologies, tout en introduisant de nouveaux risques pour la santé, ont fait disparaitre plusieurs emplois et ont fait émerger de nouvelles professions. La participation des femmes au marché du travail a rejoint celle des hommes, le vieillissement de la main-d’œuvre a progressé alors que les enfants sont encore utilisés comme force de travail dans plusieurs pays. De plus, la syndicalisation a connu une décroissance, les mouvements migratoires et la diminution de la natalité ont accéléré l’intégration au travail des nouveaux arrivants, et la prise en compte de la diversité s’est imposée au fonctionnement des entreprises. Les changements climatiques, dont les manifestations ne sont plus à nier et qui s’accompagnent de crises sanitaires, risquent de s’intensifier, posant de nouveaux risques pour la santé et la sécurité au travail (SST). Enfin, la pandémie de la COVID-19 a propulsé le travail à domicile et le travail hybride comme de nouvelles formes d’organisation du travail qui font tomber la frontière entre le milieu de travail et le milieu hors travail.

Ces transformations du monde du travail posent de nouveaux enjeux pour la protection de la santé et de la sécurité des travailleur(se)s. Dans un tel contexte, comment la recherche en SST doit-elle s’orienter ? Faut-il surveiller plus particulièrement certaines lésions ou maladies professionnelles ? Quelles seraient les priorités à retenir pour orienter le besoin de connaissances sur les scènes nationale et internationale ? Comment doit-on orienter plus particulièrement les actions de prévention et les mécanismes de retour et de maintien au travail des travailleur(se)s québécois ?

Ce colloque vise à apporter un éclairage à ces questions grâce à la participation d’intervenant(e)s et de chercheur(se)s du Québec, du Canada et des grandes organisations internationales.

La pandémie comme révélatrice des limites du système de soins en santé mentale

10 mai 2023Page du colloque

Responsables : Gregory Moullec; Yan Kestens.

La crise actuelle en matière de santé mentale ne peut être résolue uniquement par une augmentation des ressources en soins de santé mentale. La pandémie de COVID-19 a bouleversé nos vies et celles de nos enfants, et a exacerbé les problèmes existants en matière de santé mentale. Les listes d'attente pour les soins ont augmenté de manière alarmante au cours de cette période.

Il est crucial que nous réfléchissions à des solutions plus globales pour aborder la santé mentale. Il ne s'agit pas de mettre en concurrence les différents acteurs du système de santé mentale, mais plutôt d'enrichir le système existant en mettant l'accent, notamment, sur les interventions de promotion de la santé mentale. Ces interventions ciblent les facteurs de protection pour améliorer la santé mentale de tous, en tenant compte des inégalités existantes. Malheureusement, ces opportunités de collaboration innovante en matière de santé mentale n'ont pas encore été suffisamment discutées par les différents acteurs impliqués.

Ce colloque vise à initier une réflexion collective sur les moyens de mettre en œuvre ces approches complémentaires et stratégies intégrées en santé mentale, en travaillant à la fois sur le plan individuel et environnemental. Les présentations aborderont les questions clés afin de générer et d'appliquer des connaissances pertinents pour de telles interventions.

La transition socioécologique et le développement des communautés territoriales

10 mai 2023 | Page du colloque - à venir

Responsables : René Lachapelle; Denis Bourque; Sonia Racine; Lucie Morin; André-Anne Parent.

Description à venir.

Les obstacles et les facilitateurs de l'inclusion des étudiant·e·s de diverses identités dans l’université

8 mai 2023Page du colloque 

Responsables : Emmanuelle Khoury; Berna Elias; Johanne Thomson-Sweeny; Sophie Hamisultane; Edward Ou Jin Lee; Aline Bogossian.

Les parcours académiques universitaires sont évalués sur l’acquisition de différents savoirs, incluant notamment le savoir-être. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s en relation d’aide, tel que le travail social, sont formés à une compréhension des problèmes sociaux, économiques et politiques et des enjeux impliquant des populations vulnérables auprès desquelles il.elle.iel.s interviennent.  Ces étudiant·e·s sont, de fait, confrontés à des situations complexes, où s’inscrivent détresse et souffrances. Parallèlement à ce contexte d’intervention, au sein même de leur apprentissage, des étudiant·e·s de diverses identités de genre et/ou racisés vivent des situations de discrimination ou d’altérité. Notamment, nous avons des préoccupations croissantes concernant les inégalités raciales et ethniques dans les expériences et les résultats de certain·e·s étudiant·e·s.

Pour les universités, il semble urgent de veiller à ce que tous.tes les étudiant.e.s soient conscients de l'existence du racisme, qu'il s'agisse de formes explicites, implicites ou subtiles de préjugés ou de discrimination. Dans cette perspective, il est important d’utiliser des exemples, des scénarios ou même des démonstrations visuelles pour plus de clarté (Wong et al., 2021) afin d’outiller les étudiant·e·s, particulièrement ceux.celles.celleux en relation d’aide, pour qu’il.elle.iel.s terminent leurs diplômes tout en les incitant à la collaboration et à l’interaction respectueuse, du point de vue antiraciste et anti-oppressif. Ceci, également pour pour les préparer au terrain afin qu'il.elle.iel.s ne s'épuisent pas. Ces étudiant·e·s seront mieux préparer à travailler en collaboration et interaction respectueues par une mise en pratique de rapports anti-racistes et anti-oppressifs. 

Effet-école et réussite éducative des élèves en situation de vulnérabilité: étiologie et pratiques efficaces

9 mai 2023Page du colloque 

Responsables : Isabelle Archambault; Véronique Dupéré.

Le jeune qui quitte l’école sans diplôme contracte une lourde hypothèque personnelle à l’âge adulte: il recourt davantage à l’aide sociale, rencontre plus de difficultés avec la justice, a plus de problèmes de santé, éprouve plus de difficultés à obtenir un emploi et, le cas échéant, est moins bien rémunéré (Dupéré et al., 2019). En raison des lourds impacts de la non-diplomation et des difficultés scolaires, promouvoir la réussite éducative est l’un des principaux leviers pour réduire les iniquités sociales, économiques et de santé (OCDE, 2020). La réussite éducative s’apprécie à travers le développement du plein potentiel des jeunes dans différentes sphères de vie: intellectuelle, cognitive, affective, sociale et physique (MEES, 2017). Au-delà des notes et de la diplomation, elle englobe plusieurs dimensions du développement, dont l’engagement scolaire et le bien-être physique et psychologique (p. ex. activité physique, satisfaction/stress).

Plusieurs des facteurs qui contribuent à la réussite éducative relèvent de l’école, notamment de son climat, de ses pratiques et de celles de ses partenaires (p. ex. communautaires). Ce rôle clé joué par l’école et ses alliés ainsi que les pratiques qu’ils implantent pour soutenir la réussite de tous les jeunes demeurent toutefois encore mal compris, notamment lorsqu’il est question des jeunes en situation de vulnérabilité ou marginalisés en contexte scolaire. Ces jeunes, qu’ils soient issus de l’immigration, de milieux défavorisés, présentant des problèmes d’adaptation ou de santé mentale sont pourtant ceux qui pourraient bénéficier le plus d’une amélioration de l’offre éducative. La recherche à ce niveau demeure toutefois assez limitée. Sachant que certaines écoles parviennent à offrir une réponse plus adaptée aux besoins de tous leurs élèves (Hattie, 2009), mieux comprendre les facteurs qui contribuent à rendre l’école plus efficace et identifier les pratiques pouvant être implantées en ce sens devient une priorité.

Ce colloque portera un regard sur les facteurs et pratiques qui jouent un rôle sur différentes sphères de la réussite éducative des élèves (p. ex. cognitive, affective, sociale, psychologique). Les communications proposées examineront (1) l’effet de l’école et de ses partenaires sur la réussite éducative des jeunes en situation de précarité, marginalisés ou en situation de vulnérabilité; (2) l’implantation et les effets de pratiques novatrices visant à promouvoir la réussite éducative de ces mêmes élèves. De façon transversale, ce colloque permettra de réfléchir à des solutions adaptées aux préoccupations actuelles dans le but d’éclairer les prises de décisions vers l’implantation de pratiques plus équitables et inclusives favorisant la réussite de tous les élèves. Ce colloque offrira également l’occasion à la relève scientifique (étudiant.es de 2e et de 3e cycles et chercheur.euses postdoctoral.es) d’acquérir une expérience structurante en mobilisation et diffusion des connaissances.

Au-delà des frontières : regards et apprentissages transversaux sur les collaborations intersectorielles en temps de crise

10-11 mai 2023Page du colloque 

Responsables : Lara Gautier; Nassera Touati; Lara Maillet; Lourdes Rodriguez Del Barrio; Naïma Bentayeb; Serigne Touba Mbacké Gueye; Pierre Pluye.

L’approche intersectorielle faciliterait l’articulation cohérente des services, en s’attaquant à plusieurs facteurs de vulnérabilité. En effet, la lutte contre les inégalités sociales passe par la coordination des secteurs-ordres (État, Privé, Tiers secteur) et des secteurs-champs de l’action publique (santé, social, éducation…). Bien avant la COVID-19, il avait été démontré que les collaborations entre les acteurs publics et communautaires servaient de levier à la réponse aux crises sanitaires. Étant plus proches des populations mal desservies, lorsque les organismes communautaires (OC) communiquent directement avec les autorités, les messages de santé publique sont transmis efficacement, réduisant ainsi le risque d’infection.3 Plus que des instruments de communication, les OC – par leur gouvernance agile et leurs capacités d’innovation sociale – ont démontré leur rôle central dans l’action intersectorielle.

Pourtant, le potentiel de la collaboration intersectorielle en temps de crise demeure sous-exploité. Il importe de mieux comprendre comment ce potentiel peut se concrétiser, en ouvrant la ‘boite noire’ de l’action intersectorielle en temps de crise. Le présent colloque vise à combler cette lacune à partir de la question suivante : que peut-on retenir des recherches sur les collaborations intersectorielles développées en contexte de crise ?